Ma Petite Identité

Il était une fois

"Les hommes ont peur de la mort, comme les enfants du noir ; chez les enfants cette peur est due aux histoires qu'on leur raconte, chez les hommes aussi."

Maman me racontait souvent des histoires le soir avant que je fasse dodo. Elle me parlait de mon papa. Elle disait qu'un jour il allait revenir à la maison. Je me souviens encore de papa, son visage ses habitudes mais j'ai oubler le son de sa voix. Bien qu'au fond de mon petit être je suis certains que je pourrais la reconnaitre parmis une foule de monde. Je n'aime pas le noir ça me fait très peur. Maman le sais est c'est pour ça qu'elle ne fermait jamais la porte de ma chambre. Je parle de maman au passé car elle fait dodo pour toujours à cause d'une maladie que les grandes blouses blanches ont appelés tumeur cérébrale. C'est grandes blouses blanches m'ont placé dans une autre famille. Papa je ne sais pas s'il le sait que maman n'est plus là. Je ne sais même pas s'il est encore vivant. La dernière lettre qu'il a envoyé disait qu'il était toujours en Irak, que même s'il avait beaucoup de travail à cause des personnes bléssées il pensait fort à nous. Je me dis qu'un jour il viendra mais qu'en attendant je dois être un gentil garçon et obéir à ma nouvelle famille d'accueille pour le moment. Je ne les aimes pas vraiment et c'est bien réciproque ils me le font bien sentir le soir il m'enferme dans l'appartement et ils s'en vont. Chaque soir c'est pareil. Ma maman me manque tellement. La nuit dernière c'est l'odeur de la fumée qui m'a réveillé. De mes yeux paniqué j'ai vu de grande flamme danser devant moi quand j'ai ouvert la porte. Il y avait le feu partout. je crois que le feu venait du dessous. Je n'aime pas le feu. ça brule et ça fais mal. Je savais qu'il fallait que je sorte au vite. C'est par la fenêtre de derrière que je sauta. Mon père disait que les enfants étaient assez élastique et qu'il étaient un peu comme les chats et qu'ils savaient retomber sur leurs pattes. à croire que c'est vrai mais non sans douleur. à certains endroits de mon corps je peux voir mes vêtement brulé. En dessous je sens la douleur s'imposer mais je ne pleure pas. Personne ne m'a remarqué. Quand je respire ça me fait mal mais je m'efforce de rester fort. J'ai commencé à marcher. où je ne sais pas. Je vais là où mes pieds me guide. Qui sait peut être vais je à nouveau découvrir une petite lumière d'espoir.