nouvelle amie?? [pv Karin Thaler]

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Maman me racontait souvent des histoires le soir avant que je fasse dodo. Elle me parlait de mon papa. Elle disait qu'un jour il allait revenir à la maison. Je me souviens encore de papa, son visage ses habitudes mais j'ai oublier le son de sa voix. Bien qu'au fond de mon petit être je suis certains que je pourrais la reconnaître parmi une foule de monde. Papa il ne doit pas savoir que maman elle est morte car je n’ai pas encore écrite la petite lettre pour lui expliquer et c’était maman qui avait son adresse. Je n’ai pas demandé à monsieur Ralf de m’aider car je ne sais pas s’il ait ou trouver l’adresse. Aujourd’hui c’est Samedi et il travaille. Pour ma part il vient de me laisser à son travail me disant de l’attendre bien sagement ici. C’est assit par terre contre le mur dehors que j’attend, il fait beau aujourd'hui. Je ne connais personne ici à part Ralf et les toutous du prénom de Gonzo et Kali et j’en ai peur. Parfois quand je respire j’ai mal à mon coté droit mais c’est à cause de mes cotes qui sont cassés. Les médicaments que Ralf veut que j’avale me donne envie de dormir et de vomir mais je ne lui est rien dit. Je me contente depuis deux jours de les mettre à la poubelle pendant qu’il a le dos tourné. De ma petite voix d’enfant je commence à chantonner une petite chanson que maman me chantais quand elle était encore vivante

« Il était un petit navire qui n’avais ja jamais naviguer qui n’avais jamais naviguer ohééohhé… »

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Karin se trouvait chez elle, dans cette grande maison qu'elle partageait avec Thomas et Michael. Parfois, elle s'y sentait drôlement seule et sortait souvent faire des courses, pour remplir le frigidaire ou pour s'acheter de nouveaux vêtements. Quand elle ne trouvait rien à faire, elle patientait, s'occupait comme il se devait jusqu'au moment de quitter la maison pour aller travailler. Son travail... Il y avait beaucoup de choses à dire. Jetant un coup d'oeil furtif sur l'horloge de la cuisine, elle lavait le peu de vaisselle qui se trouvait à l'intérieur de l'évier puis s'équipait de sorte à se rendre à la base de secours.

Ces temps ci, il fallait être très prudent sur les routes afin d'éviter des accidents bénignes ou graves sur la route. La vigilance était de mise et il ne fallait, surtout, pas changer de regard à tout bout de champ. Karin se rapprochait de la base, chantonnant, à peine, à voix basse. Elle garait sa voiture à l'endroit prévu à cet effet et fut étonnée d'y apercevoir un jeune garçon, installé contre le mur de la base, près de la porte. Karin sortit de sa voiture, prit ses clés ainsi que son sac et s'en allait à sa rencontre. « Bonjour. Que fais-tu ici? Entrons, il fait froid. » Elle lui souriait, ce sourire si accueillant et chaleureux. Elle ouvrit la porte d'entrée de la base et laissait le jeune garçon passer avant d'entrer à son tour. Elle refermait la porte derrière elle et se dirigeait, avec l'enfant, à la pièce principale de la base. « Est-ce que tu veux boire ou manger quelque chose? » Demandait-elle tandis qu'elle se trouvait à l'intérieur de la petite cuisine. Elle remplissait un plateau avec des petits gâteaux et d'un bon chocolat chaud. Elle le portait jusqu'au mini-salon et déposait le plateau sur la table. Ensuite, elle regardait doucement le jeune garçon toujours en lui souriant. « Je m'appelle Karin. Tu connais quelqu'un ici ou es-tu venu parce que tu avais mal quelque part? » Ces deux hypothèses étaient plausibles.

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Ma petite voix d'enfant s'arrêta de chantonner en appercevant une voiture venir se garer. Il en sortit de cette voiture une madame. Elle ressemble beaucoup à ma maman. Elle a elle aussi des cheveux blond. Elle s'approche. Elle me parle, sa voix aussi ressemble à celle de ma maman. Elle est très douce et calme. Maman me disait toujours qu'il ne fallait jamais parler à des inconnus mais cette dame semble travailler ici et elle ressemble à ma maman. Même si je sais que ma maman elle n'est plus là maintenant. Je suis silencieux je l'observe. Je marche derrière elle jusqu'à une pièce. Il fait chaud ici comparer à dehors. C'est de ma petite voix d'enfant que je dis

"Bonjour madame Karin. Je m'appel Soren. Je suis ici car monsieur Ralf travail là et il m'a dit de ne pas bouger qu'il devait partir pour une intervention je ne sais pas où et je ne sais pas quand il va revenir. Je dois lui être obéissant car il a signer les papiers à l'hopital pour que je puisse sortir avec lui et non avec mes anciens tuteurs."

De toutes manières pour eux je dois certainement être mort, quand j'ai sauté par la fenêtre de l'appartement j'étais tout seul et personne ne m'a vu. De ma petite voix enfantine je repprends

"Même si j'ai un peu faim je ne sais pas si c'est une très bonne idée que je mange quelques choses.."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Apparemment, il semblait être une connaissance de ce bon vieux Ralf. D'après le jeune Soren, il semblait être parti pour une intervention. Les équipes avaient changées et elle pouvait remarquer que l'hélicoptère n'était pas à sa place. Comme d'habitude, elle espérait que cette intervention ne serait pas trop éprouvante et que rien ne grave n'allait se produire. Pour l'heure, il était du devoir de la jeune femme de prendre soin de Soren. « Je suis enchantée de te connaître Soren mais tu peux, juste, m'appeler Karin tu sais. » Lui adressait-elle comme mots toujours en lui souriant chaleureusement. « Ne t'inquiète pas. Tu es en sécurité ici. Ralf ne devrait pas tarder à revenir. Je le contacterai si tu le souhaites. » Les papiers de l'hôpital? Il avait, donc, été hospitalisé récemment... En entendant le son de sa voix, elle pouvait émettre l'hypothèse que ces tuteurs n'étaient pas des parties de plaisirs. Elle n'allait pas s'en mêler et pourrait le faire si Ralf aurait besoin d'aide pour le bien-être du jeune garçon.

« Tu as été hospitalisé? Quel a été ton problème? » Elle s'installait gentiment à ses cotés, gardant un regard tendre et attentif. « Je suis médecin. Je pourrais te dire si tu peux manger. Tu sais, un petit corps comme le tien doit bien se nourrir. » Karin semblait être inquiète pour lui. Il était peut être sorti d'un établissement médical mais il a peut être eu besoin d'un suivi médical, d'une prise quotidienne de médicaments. Sa nouvelle mission pour la journée: s'occuper du jeune Soren et elle l'exécuterait avec coeur.

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Karin, la madame s'appelle comme cela. C'est un très joli prénom, j'aime beaucoup. Elle dit que je suis en sécurité ici. J'espère qu'elle a raison. Depuis l'incendie on va dire que je préfère me trouver dehors pour être certains de ne pas être obligé de devoir travers une fenêtre et un mur de feu. Elle veut savoir mon problème. Elle parle comme mon papa parlait. Elle s'assoit à coté de moi. De ma petite voix d'enfant je dis

"Avant où j'habitais après la mort de ma maman mes tuteurs sortaient beaucoup les soirs et ils fermaient à clés la chambre. C'était dans un immeuble. La dame elle fumait beaucoup je crois que c'est ça qui a fait prendre le feu. Quand je me suis réveiller il y en avait dans la chambre et à la fenetre. Papa il dit que les enfants c'est comme les chats c'est à dire élastique. Les chats normalement ça retombent toujours sur ses pattes mais moi ça je ne sais pas faire. J'ai courrus sur la fenêtre. Je voulais sortir je savais qu'il y avait le vide en dessous mais j'ai pas réfléchit. après je me suis caché et c'est monsieur Ralf qui m'a trouvé. à l'hopital les blouses blanches elles ont dit que j'avais trois cotes de cassés et que les brulures elles sont profondes et que je ne dois pas enlever les pansement même si ça gratte."

Je regarde le coin de la table en face de moi et de ma petite voix je repprend

"Tu ressemble à ma maman mais je sais que tu n'est pas elle. Elle me manque tellement ma maman."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Karin était très attentive au petit garçon et elle semblait être étonnée que Ralf n'ait jamais parlé de sa rencontre avec ce dernier. Nous savons, tous, que s'occuper d'un enfant n'était pas une chose aisée mais les problèmes dont Soren a du faire face... Karin ne semblait pas croire que de telles personnes pouvaient exister sur cette Terre et pourtant, elle en a vu de toutes les couleurs durant sa carrière. Elle était touchée par le courage de Soren mais profondément dégoutée et ce n'était pas le terme exact envers ces adultes. « Avec trois côtes cassés, il est difficile de marcher. Rester à l'hôpital est plus sécurisant et bénéfique pour toi. » Elle parlait d'une voix douce et le son ainsi que le ton de sa voix restait doux et calme. « As-tu des médicaments à prendre? Est-ce que tu me donnes l'autorisation de voir tes pansements? Il faudrait peut être les changer. » Ce qui peut être la cause de l'effet de grattement. Ensuite, elle remarquait que le jeune garçon avait un regard dans le vide. Elle était touchée par les paroles de Soren. Elle se rapprochait doucement de lui et le serrait pas tellement fort dans ses bras afin de ne pas lui faire mal. « Tu sais, ta maman est toujours à tes cotés et elle restera à jamais dans ton coeur. Si tu souhaites que nous parlions d'elle, nous le ferons. » Elle se détachait de lui et remontait légèrement son menton afin qu'elle puisse le regarder. « Ralf et moi ferons en sorte à ce que tu aies une vie meilleure. Je te le promets. Est-ce que ton papa a été au courant de ce qui t'es arrivé? »

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Maman elle disait toujorus que l'on ne devait jamais laisser les maladie, les bobos et les blessures prendre le dessus. QUe l'on devait toujours avancer même si tout le monde dit qu'il faut rester coucher à attendre. Maman n'avait pas voulus rester à l'hopital, elle avait arrêter tout les médicaments la dernière semaine. Elle voyait des chatsmais à la maison il n'y avait pas de chat. Quand elle c'était endormit elle semblait un peu appaisé mais le lendemain matin elle était toute froide et elle ne voulait pas rouvrir les yeux. C'est que l'après midi que j'ai compris qu'elle serait toujours froide et qu'elle ne rouvrirait plus jamais les yeux. De ma petite voix d'enfant je dis

"Les blouses blanches elles ont dit à monsieur Ralf que je pouvais sortir alors je suis là maintenant et je l'attend."

Madame Karin semble vouloir voir mes pansements et se demande s j'ai des médicaments. De ma petite voix je repprend tout en me blotissant contre elle. Elle parla de papa. De ma petite voix d'enfant je dis

"Papa il est docteur comme toi mais il est plus à Hambourg il est partis en Irak ça fait longtemps maman n'était pas malade. Dans les lettres que l'on écrivait maman ne lui a jamais dit qu'elle avait une tumeur dans la tête et que personnes ne pouvaitent l'enlever. Quand maman est morte je n'ai pas pus l'écrire à papa car je ne connais pas l'adresse où il faut envoyer le courrier."

Tout en me blotissant plus je repprend de ma petite voix d'enfant

"Ralf il a voulus que j'avale des petits médicaments bleus mais je ne l'ai pas fait car il me donne envie de vomir et de dormir. Je sais c'est pas bien mais je ne veux pas dormir ni vomir car ça me fait mal. Pour les pansements si tu veux regarder je suis d'accor mais il faudra faire attention car la peau elle n'existe plus à certains endroits."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Les infirmières avaient donc données leurs autorisations à Ralf pour qu'il puisse prendre le jeune enfant avec lui. Elle comprenait mieux mais elle tâcherait à bien s'occuper de lui. Car, des côtes cassés, surtout trois, ce n'était pas rien non plus. « Je m'occuperais de toi en son absence. » Lui disait-elle en lui souriant doucement. Ca a du être pénible, difficile, de perdre une mère pour un enfant. Karin avait connu la même situation et elle pouvait aider le jeune Soren s'il le souhaitait.

Soren s'était blotti contre elle. La jeune femme caressait doucement le bras de ce dernier, le regardant gentiment. Lorsqu'elle était en présence d'un enfant, elle avait la réalité en face des yeux. Elle avait passé la trentaine et n'avait toujours pas d'enfants. Elle devrait penser à s'y mettre mais, pour l'heure, ce n'était pas le plus important. En effet, elle écoutait sans interruption le jeune garçon. Son père était également médecin mais est parti en Irak. Ainsi, il n'a jamais été au courant de la maladie de son épouse. Karin baissait les yeux. Elle pouvait comprendre la mère de Soren, elle n'avait pas envie de l'inquiéter et qu'il s'appytoie sur son sort. Elle le serrait doucement dans ses bras et caressait, à présent, ses cheveux. « Est-ce que tu veux que moi ou Ralf prenions contact avec ton papa? Il doit te manquer... » Le collègue de Karin avait demandé à Soren de prendre des médicaments bleus et ce dernier ne l'a pas fait. « Ces médicaments sont importants si tu veux guérir mais je vais bien regarder ce médicament et voir s'il n'y a pas un autre que tu peux prendre. » Ensuite, il lui donnait son accord pour qu'elle puisse regarder ces pansements. Elle s'excusait auprès de lui puis se détachait doucement de ses bras pour aller chercher une trousse de secours. A son retour, elle guidait Soren jusqu'à l'un des canapés afin qu'elle puisse s'occuper de lui. « Si tu as mal, dit le moi. » Lui disait-elle en retirant, doucement et lentement, le premier pansement.

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

je ne sais pas si papa est encore vivant. La dernière lettres uq'il a envoyé à maman elle date de très longtemps et maman était tout juste malade. Après il n'a jamais réécris. Dans la dernière lettre il disait qu'il avait était blessé mais qu'il ne fallait pas que l'on s'inquiète pour lui qu'il était un dur à cuire. De ma petite voix enfantine je dis

"Dans la dernière lettre que papa a écrit il disait qu'il avait été bléssé mais qu'il ne fallait pas que l'on s'inquiète. Parfois je me demande s'il n'a pas fait comme maman et caché la vérité car on a plus iren reçus depuis. Je ne sais pas s'il est encore là bas vivant."

Je ne pleure pas je ne sais pas si je suis encore capable de pleurer même si je suis très triste et s'il me manque beaucoup. Madame Karin se détache de moi et s'en va pour revenir avec une espèce de trousse. Elle me fais aller sur le canapé. Je l'a laisse enlever le premier pansement. Celui là il ne me fait pas trop mal. Le pire c'est le grands dans le dos. Mais celui là madame Kairn ne l'a pas encore vu. De ma petite voix d'enfant je dis

"là ça va je n'ai pas trop mal. Pour les médicaments je sais que c'est important et meme s'il me rendent malade s'il n'y a pas le choix je les prendrais."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Karin se rend nettement compte de la détresse du jeune garçon. Il a assisté à la mort de sa mère et perdre une personne aussi importante dans sa vie, perdre la personne qui nous a porté pendant neuf mois dans son ventre, c'est une situation bien trop difficile. La jeune femme apprenait, à l'instant même, qu'il n'avait plus reçu de nouvelles de son père depuis sa dernière lettre. Karin ne savait pas quoi comprendre mais elle avait un léger doute quant à l'enveloppe humaine rester vivante en Irak. « Tu es très courageux, Soren. Peu d'enfants auraient cette même force, ce même courage. » Lançait-elle en le prenant dans ses bras, peiné pour lui.

Karin était revenue avec la trousse de secours et se trouvait, à présent, installée sur le canapé dans lequel était occupé, également, par le jeune garçon. La jeune femme retirait doucement et lentement le premier pansement. Il n'avait pas vraiment mal. Il avait vraiment un courage impressionnant. Elle jetait un coup d'oeil à la trousse après avoir déposé l'ancien pansement sur la table. « Tu as beaucoup de courage. Tu as de la volonté et c'est bien. » Elle continuait de lui parler pour que, ce dernier, ne puisse pas trop se concentrer sur les pansements qu'elle remplaçait à ce moment même. « Tu réagis comme un adulte. Les infirmières et le docteur qui s'est occupé de toi, savent ce qu'ils font. Ce sont des médicaments que tu dois prendre. » Lui disait-elle en lui jetant un petit coup d'oeil alors qu'elle avait changé le premier pansement. A présent, elle s'attardait sur celui qui se trouvait à son dos et fronçait légèrement les sourcils. « Est-ce que tu es prêt? Ca risque d'être douloureux.... »

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Ma maman elle me le disais que j'étais un petit garçon très courageux mais aussi très intelligent et malin comme un petit singe. Je crois qu'elle exagérais un petit peu car moi je ne me trouve pas très malin parfois. En ce moment par exemple je me trouve plutot riddicule qu'autres choses. La vue du sang ne me fais pas peur c'est en silence que je laisse Karin changer le premier pansement. Elle a vu celui du dos. De ma petite voix d'enfant

"Je suis peux être parfois courageux mais pour le grand pansement dans le dos je ne le suis pas vraiment. C'est en dessous que ça fait le plus mal et il y a toujours la première couche de pansement qui vient frotter dessus mais c'est pas grave ça va aller."

J'enfouis ma tête dans mes bras pour ne pas voir. Avant d'ajouter tout bas de ma petite voix

"Je suis pret."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Retirer un simple et inutile pansement pouvait faire un léger mal quand la personne était très douillette. Sa tante... Elle se rappelait, que cette dernière, ne cessait d'hurler de douleur lorsqu'elle retirait un pansement. Pourtant, Karin lui avait bien dit de passer un peu d'eau sur son pansement afin que le pansement soit imbibé d'eau et pour que ça puisse se décoller sans aucun mal. Evidemment, elle n'en faisait qu'à sa tête et c'était malheureux pour elle qui souffrait pour rien. Mais, certains infirmiers tiraient un bon coup rapide pour l'enlever mais il fallait que le geste soit bien calculé et ne pas le rater. Karin n'employait jamais cette méthode et préférait opter pour la méthode douce qui était longue mais efficace. « Tout va bien se passer. Ne t’inquiète pas. » En même temps qu'elle parlait avec Soren, Karin cherchait un petit bol rempli d'eau tiède ainsi que des petits cotons. Elle revenait près du jeune garçon. « Si jamais tu ressens une douleur, n'hésites pas à me le dire.. »

Karin trempait un premier coton dans l'eau tiède puis elle l'essorait afin d'en retirer un trop d'eau et elle commençait par l'appliquer tout autour du pansement situé dans son dos. Elle répétait ce mouvement plusieurs fois et tentait, ensuite, de retirer un premier bout du pansement. Elle le retirait très lentement et il semblait se décoller sans trop de mal. La répétition de ses gestes continuait. « Ca va? Tu ne souffres pas trop? »

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

La voix de madame Karin est douce et rassurante tout comme l'était ma maman. Elle aussi elle savait s'y prendre pour me rassurer quand j'avais peur, souvent après des cauchemard. Elle savait qu'il ne fallait pas éteindre ma petit lumière et qu'il ne fallait pas fermer ma porte de chambre. Je commence à me mordiller un peu la lèvre inférieur en sentant madame Karin commencer à imbiber le pansements d'eau afin de pouvoir l'enlever sans trop me faire souffrir. Plus elle le fait plus je sens mon coeur commencer à battre vite dans ma poitrine. Elle commence à décoller un bout du pansement. Je ne bouge pas je ne fais aucun mouvement. C'est comme si mes dents se refermait de plus en plus sur mes lèvres me laissant un gout amer que je connais bien, celui du sang dans la bouche. La voix de madame Karin semble peu à peu s'éloigner pour laisser place à la douleur dans mon dos et aussi au niveau de mon petit coeur. Mes petites mains commencent à se crisper de plus en plus comme pour me faire sentir une autre douleur pour faire revenir plus rapidement la voix de madame Karin.

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

Elle faisait tout son possible pour que Soren ne puisse pas souffrir éternellement. Si elle avait un système miracle, elle l'aurait entamé pour que la douleur soit nulle et indolore. Malheureusement, elle n'était pas une magicienne. « Je vais te raconter une petite histoire. » Ca lui permettrait de ne pas trop penser à ce que Karin faisait. « Ma tante avait une peur bleue des piqûres et des pansements. Elle faisait des petites crises pour ne pas aller à l'hôpital. Elle détestait les hôpitaux. » Continuait-elle en continuant de retirer doucement le pansement. « Pour ne pas aller à l'hôpital, elle retirait, elle-même, ses pansements. Devine ce qu'elle faisait? Elle les retirait en un seul geste et parfois, ça ratait. En fin de compte, elle ne cessait d'avoir des rougeurs et pleurait comme une petite fille. » Elle ajoutait des petites notes d'humour alors qu'elle avait retiré le pansement de Soren. « Je vais désinfecter ta plaie, ça va piquer un peu. »

L'ancien pansement a été remplacé par un nouveau et c'était bien propre. Elle rabaissait la chemise de Soren après avoir essuyé son dos. Elle rangeait le matériel qu'elle avait utilisé et se tournait vers ce dernier. « Tu as beaucoup souffert? »

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Comme tout les enfants j'aime beaucoup les histoires. Maman m'en racontait souvent. Mon histoire préféré c'était celle de peau d'ane. Bien que je sois un garçon cette histoire m'a toujours plus car c'était la seule que maman et papa connaissaient tout les deux. Madame Karin me parle de sa tante. Son histoire ne semble pas vraiment inventé. De ma petite voix enfantine j'arrive à articuler

"Non ça va aller. Ta tatie elle est partie au pays des rêves?"

De ma petite main j'essuis le sang qui coule de ma lèvre là où j'ai mordus. Mon petit regard se pose dans celui de Karin et je repprends de ma petite voix

"Tu as parlé d'elle au passé. Moi maman elle disait que le pays des rêves était un endroit magnifique j'espère qu'elle est heureuse là où elle est et qu'elle n'a plus mal."

Messages : 36 Date d'inscription : 09/01/2012 Age : 33

La tante de Karin est décédée il y a quelques années maintenant. Elles n'étaient pas comme des bonnes amies mais quand elles passaient du temps ensemble, on aurait dit des meilleures copines. Karin l'appréciait beaucoup. Elle s'était étonnée de voir que Soren n'était pas aussi crédule et servait très bien de son esprit pour tout comprendre. Elle étirait un sourire sur ses lèvres.

« Oui... »

Ce fut la seule petite réponse qu'elle lui attribuait. Un long discours aurait été inutile. La jeune femme venait à prendre un petit pansement qu'elle déposait sur la lèvre de Soren. « Ce sera mieux ainsi. » Karin lui souriait gentiment et reposait son regard sur lui.

« Je ne sais pas comment s'est là haut mais je suis certaine que ta maman s'y sent très bien et qu'elle est heureuse de voir son fils aussi fort et aussi courageux. »

Messages : 24 Date d'inscription : 13/12/2011

Le simple oui de madame Karin répond beuacoup à ma question. Sa tante est bien décédé maintenant tout comme l'ai ma maman. C'est triste les gens qui s'en vont parfois trop brusquement. De ma petite voix d'enfant je dis

"Ta tatie elle est partie mais elle est toujours là à coté de toi quand tu pense à elle je suis sur qu'elle est là."

Je sens un petit pansement sur ma lèvre là où j'avais mordu très très fort. Je ne cherche pas à me débattre. Madame Karin me parle de ma maman. Bien qu'elles ne l'a connaissait je suis sur qu'elles auraient pus devenir amie toute les deux. Je sors de ma poche une photo de maman tout en disant de ma petite voix d'enfant

"J'ai une photo de maman. C'est la seule que j'ai. Elle était blonde elle aussi comme toi. sa fleur préféré c'était la violette et la rose."

Toutes les madames aiment les fleurs. Certaines préfèrent les fleurs de saisons. De ma petite voix d'enfant je demande

"Toi tu aimes les fleurs?"

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