Les journées à Medicopter étaient beaucoup plus passionnants lorsque la base ne faisait qu'entendre le bruit résonnant une mission donnée par la centrale. Lorsque cette sonnerie retentissait, on sent une vague d'énergie nous emporter mais également une part de stress en espérant que l'exécution de ce sauvetage en hélicoptère soit une réussite et non un échec. Lorsqu'une équipe connait un décès lors d'une mission, on ne peut que s'imaginer l'état de la famille à l'annonce d'une mauvaise nouvelle comme pour l'équipe du Medicopter. La base avait connu bon nombre de supérieurs qui devaient s'occuper de la bonne tournure de celle-ci. Notre jeune femme médecin, Karin, n'appréciait pas réellement les tâches administratifs mais elle avait un élan de bonté et se proposait parfois pour aider la personne qui occupait cette fonction. Puis, parfois, les membres du Medicopter se demandent s'ils ont bien un réel boss. Après tout, chacun à leur tour s'occupe de rédiger des rapports, de s'occuper des demandes de congés et tout ce qui tournait autour.

Aujourd'hui, la base était calme et Karin s'y trouvait seule. Ses collègues étaient rentrés chez eux afin de bénéficier de leur soirée de congé, chose qui n'arrivait pas tous les jours. La jeune femme était restée à la base afin de terminer de rédiger son rapport de la journée et de remplir les prochaines commandes des médicaments qui commençaient par être en rupture de stock. Etant concentrée sur ce qu'elle avait entamé, elle eut un sursaut lorsqu'elle entendit un bruit sourd provenant de l'extérieur. Elle fronçait les sourcils et reposait son stylo sur le bureau. « Qu'est-ce qui se passe? » Cela pouvait être des personnes, un couple, dont la femme pouvait être sur le point d'accoucher. Pleins d'hypothèses pouvaient se poser. Karin se levait de sa chaise, contournait la pièce principale pour atteindre la porte d'entrée. L'ouvrant et sortant de la base, elle marchait en direction du bruit qu'elle avait entendu et était stupéfaite de découvrir une silhouette qui lui était bien familière. « Ce n'est pas possible... » Michael... Toutes les fois où elle avait espéré le revoir un jour s'étaient réduits à un élan d'états de cendres. Le découvrir, ici, après autant de temps, alors qu'elle avait pensé qu'il ne faisait plus parti de ce monde... « Michael? C'est bien toi? »

Se n’est pas possible comment je vais bien pouvoir réparer ma bêtise? De nature prudente j’aurais dus essayer de freiner. Tout en fixant les deux voitures et les dégâts je n’ai pas fait attention aux pas dans mon dos. La voix familière cependant vient me tirer de mes pensées. Cette voix que je n’ai pas entendus pendant un long moment. C’est doucement que je fais voltes faces pour voir la femme qui est a mes yeux comme un rayon de soleil.

Michael : « Bonjour Karin oui c’est bien moi Michael. Je suis désolé mais je n’ai pas pus arrêter ma voiture. »

Tout en disant cela j’espère que Karin ne va pas s’attarder sur ma blessure car pour le moment il y a plus urgent et il est hors de question que l’on m’envois à l’hôpital pour des points de sutures. Doucement je m’approche d’elle et je l’a prend dans mes bras

Michael : « Je suis désolé que tu m’es crus mort mais il n’y avais pas d’autres solution. »

Je sais que se n'est pas pardonnable mais je n'ai pas eu le choix personne ne m'a laisser en placer une à l'époque

Sentir le parfum de Karin, entendre le doux son de sa voix m'emplit de bonheur. ça faisait si longtemps que je rêvais de ce moment. Karin m'a tellement manqué. Ce qui m'a permis de tenir jusqu'à maintenant c'est le soufait de pouvoir un jour à nouveau la serrer dans mes bras. Bien qu'il neige et qu'il fait froid je me sens bien comme appaisé dans un cocon de bien être.

Michael - "ça fait quelques jours seulement."

Durant ces quelques jours je n'est pas eut le temps de vraiment repprendre mes marques surtout que j'ai accepté ce poste à l'hopital et que franchement ça ne colle pas avec le bonhomme. Je ne suis pas un médecin de bureau je suis un médecin d'action. C'est avec Karin que je rentre dans la base. Sentir cette odeur si familière. Cette base m'a vraiment manquer. Nous entrons dans la salle de garde. Elle n'a pas vraiment changé. Je ne sais pas où est parti Karin pour ma part je vais vers la fenêtre

Michael - "Non ils ne sont plus à ma poursuite mais je dois me faire un minimum discret. Je n'ai pas de numéro où te joindre et je ne savais pas comment m'y prendre car pour toi j'étais dans une urne réduit en un tas de cendre."

Les gens continus d'être vivant tant que l'on pense à eux. Ils sont éternellement à nos cotés à chaque pas que nous faisons. Même si parfois on croit avoir tout perdu il existe toujours une lueur d'espoir, une main tendu pour nous guider. Les flocons de neige ont commencés à former un tapis blanc dehors. C'est joli la neige quand on l'a regarde de l'intérieur mais quand on est dessus ça peut être très dangereux. Tout en fixant les flocons je me laisse bercer par la voix de Karin. Ses paroles sont emplient d'émotions. Au moment où elle commence à déposer le désinfectant sur ma blessure je grimace légèrement. En lécoutant je ne mettais pas apperçut de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Cependant je la laisse continuer tout en la laissant poursuivre

Michael : - "Toi aussi tu m'as tellement manqué Karin."

Mon regard se plonge dans le sien. C'est d'un geste tendre que j'essuis la larme qui coule le long de sa joue. Cette larme qui témoigne de cette séparation et de ces retrouvailles inatendues.

Michael : - "Aujourd'hui je suis de retour et je ne laisserai plus rien m'éloigner d'ici."

Au fur et à mesure que je parle je me rend compte que ma vue devient peu à peu trouble. Je clignes plusieurs fois des yeux en esseyant de me convaincre que c'est dû à l'émotion et non à l'accident que je viens d'avoir.

C'est bien de pouvoir parfois enregistrer des preuves vocales pour permettre de témoigner pour X raisons concernant un sujet précis. D'ailleurs toutes nos interventions sont enregistrer sur radio et l'hélicoptère est muni d'une boite noir afin de comprendre ce qu'il se passe en cas de drame. Tout est calculé. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche pour répondre que Karin qu'elle est entrain de me pousser vers un des fauteuil de la pièce. Par expérience je sais qu'il ne vaut mieux pas la contrarier et encore plus quand elle a les nerfs à fleurs de peau. Bientôt elle me braque une lumière dans les yeux. Elle désire que je suive cette lumière. Bien qu'elle m'éblouis et que je ne sait pas trop où elle va vraiment je fais semblant de la suivre tout en sachant que Karin va toujours de droite à gauche et cela pendant trois fois.

Michael - "Tu n'as pas à t'inquiéter je vais bien. T'as vu la preuve je l'ai suivis ta lumière. Même si je n'aime pas quand une personne me braque ce genre de petite chose dans les yeux à cette heure ci."

Comme pour la rassurer je lui fais un petit sourire.

Moi un véritable petit enfant? Heureusement qu'elle ne m'a pas connus à l'âge de huit ans car c'était bien pire à cette époque là. Je ne supportais pas que l'on me touche ni qu l'on regarde quand je m'étais bléssé après une chute de vélo par exemple. Karin éteinds sa petite lumière. Intérieurement je lui en suis vraiment très reconnaissant


Michael : - "Heureusement que tu ne m'as pas eu dans les pattes quand j'avais huit ans car c'était pire. Et si on essayais de me toucher je sortais les quenottes et je mordais très fort ce que je pouvais attraper."

Certaines presonne en garde des souvenirs notamment certains médecins qui ont eu affaires avec moi. Karin me demande si j'ai faim.

Michael : - "J'aimerais bien faire à nouveaux quelques gardes ici. En ce moment je travailles à l'hopital mais je vais devenir fou là bas à devoir jouer la nounou auprès de petits jeunes qui voient le patient comme une chance d'aller dans un bloc opératoire et non comme un être vivant avec un passé et une peur. Non je n'ai pas très faim mais toi tu semble bien blanche tu devrais manger"

Le meilleur médecin de Hambourg il ne fuat rien exagérer non plus. Karin est un très bon médecin. Je me rappelerais toujorus la première fois que je l'ai vu, ici à la base on ne s'attendait pas vraiment à une femme. On attendait plutôt un homme du reste les chaussure pouvait en témoigner.

Michael : - "Dis moi qui remplace Thomas maintenant?"

Quand on travail à Medicopter on met constamment sa vie en danger. Au fil des années j'ai vu beaucoup d'amis partir, Gaby, Thomas et d'autres. Les médecins de l'hopital ne possèdent pas la même unité de groupe que nous avons ici. Karin me dit qu'elle a mit trop de poudre certainement

Michael : - "Si tu le dis pour la poudre je vais essayer de ne pas m'inquièter. La première fois que tu as passé cette porte c'était pour me dire que les chaussure que l'on avait commandé témoignais du fait que l'on attendait un homme. Heureusement que Biggi a pus de dépanner."

Jens Koster. Voici l'identité du remplaçant de Thomas. Je sais que tout comme moi Karin considérait Thomas comme un véritable ami. Thomas était une personne juste avec certains principes. Il n'abandonnait jamais. Tout en reparlant de lui je ne cesse de revoir son visage.

Michael : - "Personne ne sera Thomas. Tout comme personne ne sera Gabrielle tu as sus cependant nous montrer qui tu étais, un médecin formidable, une amie sur qui ont peux compter et tu es la femme pour qui je ne cesse de me battre et de me raccrocher à ma vie ou tout au moins ce qu'il en reste."

Je sais que ça n'a pas été facile pour Karin de s'intégréer après le décès de Gabrielle mais elle n'a pas chercher à la remplacer. Elle a seulement montrer ses preuves.

Michael : - "à te dire la vérité je pense que j'ai sus que j'avais des sentiments pour toi à ce retour de mission. Ta première mission celle où vous avez tous faillis mourir. Et toi Karin?"

On ne maitrise pas les coups de foudre. Quand on croise son âme soeur on le sait. Comme une petite voix qui vient nous le susurrer au creux de l'oreille on se laisse guider et on apprend à ouvrir son coeur. Au moment où Karin l'embrassa je sentis mon coeur s'envoler me ramenant quelques années auparavant. Elle se détache pour continuer sa phrase. Elle aussi a sut dès ce premier jour qu'elle avait des sentiments à mon égard.

Michael : - "Je t'aime aussi Karin. Plus rien ne pourra nous séparer."

Il faut croire en l'amour il ne faut pas le rejetter pour ne pas souffrir. C'est en refusant l'amour pour une personne que nous souffrons le martyr. Je dépose un doux baiser sur les lèvres de Karin puis je me détache


Michael : - " Il va falloir que l'on remplisse un constat pour les voitures sinon les assurances ne marcherons pas et ça m'ettonerai que tu puisses faire beaucoup de kilomètre dans l'état où je l'ai mise."

Rédiger les constats amiable ne sont pas toujours une partie de plaisir car souvent les deux parties ne sont pas toujours d'accord mais dans notre situation je suis certains que nous allons bien nous entendre surtout qu'il n'y a que moi qui suis en tord donc c'est à moi de prendre tout les tords et c'est moi. Karin vient de trouver un constat amiable pour ma part j'attrappe un stylo et je m'avance vers la table

Michael : -" Je vais commencer ma partie."

Aussi tôt fait aussi tôt je commence. Je commence par mon identité. Au fur et à mesure que j'écris je commence à plisser les yeux pour pouvoir voir où j'écris. Le papier devint de plus en plus blanc sans couleur.

Michael : -"Je vais prendre tout les tords. Vu les circonstance je ne vais pas mentionner la plaque de verglas je vais écrire que j'ai perdu le controle de mon véhicule."

Je recommence à écrire à nouveau du moins c'était mon objectif mais je m'arrêta rapidement en me rendant compte que ma vision était entrain de partir totalement en un dégrader de blanc et de gris.

Michael : - "écris ta partie je continuerais après"

Je ne veux pas que Karin s'inquiète. Je ne lui dis rien de plus en espérant qu'elle n'est rien remarqué.

Karin s'était installée à coté de Michael afin d'assister à la rédaction du constat. Elle ne surveillait pas ce qu'il écrivait mais elle le regardait. Elle scrutait son visage comme si elle ne l'avait plus revu depuis des lustres et c'était, exactement le cas. La jeune femme remarquait le plissement de ces yeux lorsqu'il écrivait. Elle fronçait un sourcil et ne disait rien afin de ne pas le déranger dans son écrit. Un médecin se devait être attentif à tout les détails et puisqu'elle l'avait examiné plus tôt, elle se demandait si la faiblesse qu'il avait eu avec la lumière n'était pas une simple excuse.

« Michael. » Prononçait-elle alors qu'elle était levée et qu'elle eut placée des chiffres et des lettres en des tailles différentes afin de vérifier la capacité des yeux. « Lit moi ce que tu vois. »

Karin ne semble pas être prète à écrire sa pati dans le constat car elle ne prend pas le stylo que je tiens. Je vois une tache plus sombre se mouvoir. De la tache je m'apperçois qu'il sagit de Karin. Elle veut que je lise ses lettres. Elles sont où ses lettres? Jouer longtemps à l'autruche n'est pas la meilleure des méthodes surtout avec Karin.

Michael : - "Désolée Karin ça va pas être possible tout de suite."

Une perte visuelle après un accident peut être la conséquence d'un saignement interne au niveau du cerveau ou d'une comotion. Dans les deux cas j'espère que ça va se résorber tout seul. Je ferme les yeux pour les reposer

Michael : - "Remplit ce constat ça va aller ne t'inquiète pas."

La seule chose que je veux c'est qu'elle ne s'inquiète pas et qu'il ne lui prennent pas l'envie de me braquer sa lumière dans mes yeux.

Le dicton qui dit que les médecins font bien de piètre patient est véridique en voici une jolie preuve je crois. Je sais pertinemment que Karin n'est pas idiote. Loin de là cette idée. Je sais qu'elle est un exelent médein et je sais qu'ici à la base il n'y a que du matériel d'urgence.

Michael - "Je sais que tu n'es pas stupide tout comme je sais que tu as raison. Mais c'est dangereux de conduire par ce temps dehors. Je ne veux pas que tu prennes de risque."

Je m'assois plus ou moin à taton dans le canapé. Elle veut la vérité? Si je l'a dit je sais qu'elle risque de monter sur ses grand chevaux. Je sais que si je ne lui dis rien elle finira par le découvrir par elle même.

Michael - "Ma vision est entrain de se troubler de plus en plus dans les teintes blanches et grise. Je crois que mes yeux deviennent photosensible à la lumière et aux mouvements brusques. Pour l'hopital je sais très bien ce qu'ils vont dire. Attendre quelques heures et voir si les lésions sont permanentes ou non."

Un accident de la route est si vite arrivé. Karin ne doit pas ressentir le danger de la route. Elle devrait le sentir. Et avec qu'elle voiture veut elle y aller. Il est hors de question qu'elle utilise la sienne. Je sais au fond de moi qu'elle a raison. C'est après un soupir que je sors de ma poche de pantalon la clé de voiture et je l'a tend en sentant Karin à coté de moi


Michael : -" Tu conduis avec ma voiture. Pas la tienne. Et prends ton portable on ne sait jamais"

Il ne manquerait plus qu'ils nous arrivent quelques choses sur une petite route je m'en voudrais profondément. Je me mets en position debout. Ma vue est totlament embrumée j'ai la désagréable sensation d'être plongés dans un brouillard infranchissable.

Michael : -"Ma voiture passe mal la première vitesse il faut toujours s'y repprendre en deux trois fois sans paniquer."

Sur le choix de ma voiture certes elle a défaut mais elel rule. Tant qu'elle roule c'est bon signe. Mais je n'aime pas trop l'a faire conduire à d'autres personnes