Ma Petite Identité

Il était une fois

Quand on perd un être cher, la personne qui compte le plus à nos yeux tous les mots, et lettres de condoléances ont un gout amer. On les lits sans les lire. Il y en a une qui m’a interpellé. Celle qui disait que le souvenir de sa présence reste gravé en vous à jamais et vous procure une certaine paix. Je ne vois pas où est cette paix dans mon cœur. Je suis bête je parle mais je n’ai pas pris la peine de me présenter. Je m’appel Wolfgang Hoffmann j’ai 37 ans et je suis allemand. J’ai vu le jour dans la ville d’Hambourg, j’ai grandi ici, je me suis marié ici et j’ai perdu ma femme ici aussi. C’était il y a deux ans je travaillais en tant que médecin urgentiste à l’hôpital ma femme, elle était pompier. Chaque jour elle risquait sa vie mais je n’ai jamais essayé de l’empêcher de faire son travail je savais que si je le faisais je détruirais en elle cette petite lumière que j’ai longtemps aimé. Ce fameux jour un incendie c’est déclaré dans un laboratoire de produits chimique. Elle est rentrer dans ce laboratoire, elle est restée bloqué par la suite. Quand les secours l’ont ramené à l’hôpital son corps avait été brûlé et l’inhalation de vapeur toxique avait détruit ses poumons et sa trachée. C’est quelques heures plus tard que je l’ai vu mourir sans que je puisse faire quoique se soit pour lui venir en aide. Aujourd’hui il m’arrive encore de me réveiller et de revoir son visage. Il y a quelques temps un de mes amis m’a poussé à m’inscrire sur un site de rencontre. Au début je ne voulais pas, je ne croyais plus en l’amour, je voulais rester seul. Au fil des jours j’ai commencé une correspondance avec cette femme. D’elle? Je ne connais pas grand chose mais sa façon d’écrire me rappelle celle de Myriam ma défunte femme. Il est temps pour moi d’essayer d’aller de l’avant. J’ai besoins de changer d’univers. Cette correspondance me forçant à relever la tête je viens d’accepter un poste de médecin urgentiste au sein de la base aéroporté d’hambourg. Une nouvelle histoire est sur le point de s’écrire et je suis le seul à tenir la plume.